Les #Femmes #Indiennes Voteront-elles pour Faire Partir les #Violeurs et les Tueurs du Gouvernement lors de l’#Election de 2014 ?

vote none of the aboveTraduit de l’Original par Roxane Metzger

Alors que l’Inde se rend aux urnes du 7 avril au 12 mai 2014, la 50 Million Missing Campaign appelle toutes les femmes indiennes à voter «NOTA » afin de constituer un gouvernement qui leur garantisse la sécurité. « NOTA » est une possibilité donnée aux citoyens indiens pour la première fois lors de ces élections, et il signifie « None of The Above » – Aucune des Options Proposées Ci-dessus. Lorsqu’un électeur ou une électrice appuie sur le bouton « NOTA », il ou elle indiquera qu’il ou elle rejette tous les partis politiques et leurs candidats et candidates se présentant dans cette élection.

 POURQUOI LA COUR SUPREME INDIENNE A-T-ELLE MIS EN PLACE LA POSSIBILITE DE VOTER « NOTA » ?

why are rapists sitting in parliamentAu cours des deux dernières décennies, on s’est sérieusement inquiété de la présence toujours croissante de criminels dans le gouvernement indien et au sein des partis politiques du pays. A chaque élection, l’inclusion de ces criminels augmente. Lors de l’élection de 2004, 24% des Membres du Parlement (« MPs ») faisaient l’objet d’inculpations pénales. Lors de l’élection de 2009, ce nombre avait grimpé à 30%, dont la majorité faisait l’objet de graves inculpations pour viol, meurtre, extorsion d’argent et d’autres formes de violence contre les femmes, telles que des agressions sexuelles, du harcèlement, et de la violence liée à la dot, violence pouvant aller jusqu’au meurtre. Les statistiques concernant les responsables politiques criminels par état sont effrayantes. Par exemple, 50% des MPs venant de l’état de Jharkhand, et 48% des MPs venant de l’état de Maharashtra étaient inculpés pour crime. Les criminels qui font partie du gouvernement indien n’ont pas intérêt à voir l’instauration de lois pour la protection des femmes et de tous les citoyens se réaliser. En effet, on assiste à la mise en place de beaucoup de pressions et de machinations politiques afin de permettre à de tels crimes et délits d’être commis en toute impunité. Il a souvent été remarqué que le viol et d’autres crimes violents contre les femmes constituent presque des « avantages », des « privilèges » politiques dont jouit le système. Récemment, la Cour Suprême indienne a tenté de débarrasser le gouvernement de ses criminels, suscitant une immense résistance. Le parti au pouvoir, le parti du Congrès, a même essayé de forcer le passage d’une Ordonnance pour passer outre l’initiative de la Cour Suprême. Lire la suite